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LUTAN FYAH
Lutan Fyah est né dans la paroisse de St. Catherine, en Jamaïque, avec la musique dans le sang. Son grand-père tenait un sound system et des artistes tels que Lieutenant Stitchie, Papa San, Lady G… et le légendaire Dennis Brown venaient souvent dans la maison familiale. Fyah aspire à devenir lui-même un chanteur célèbre, mais il prend également au sérieux sa pratique du football et rejoint une équipe professionnelle après avoir terminé ses études secondaires. Puis il abandonne le sport en 1999 et commence un stage au sein du label Gargamel de Buju Bnaton.
Il enregistre ensuite quelques titres pour le label de Banton et pour d’autres producteurs, avant que le chanteur Jah Mason n’arrive en 2001 et ne propose à Fyah d’assurer la première partie de sa tournée mondiale.
Trois ans plus tard, il fait ses débuts sur un album complet avec Dem No know Demself sur le label Minor7Flat5.
Time and Place, sur le label Lustre Kings, suit en 2005. Un an plus tard, il sort deux albums, Phantom War sur Greensleeves et Healthy Lifestyle sur VP. Lutan Fyah publie régulièrement de nouveaux contenus sous son conglomérat Old Capital Music Group, en association avec Stand Out Living Original.
JAH MASON
Né dans la paroisse de Manchester en Jamaïque, Andre Johnson développe très vite des facilités indéniables pour le chant. S’il compte dans sa famille quelques artistes dont Tony Rebel, c’est pourtant avec Junior Reid qu’il fait ses débuts. Son premier single « Sellassie Call We » sort en 1991 sous le surnom de Perry Mason, dont l’artiste a hérité pour sa faculté à résoudre les conflits. Après avoir trouvé sa voie spirituelle, il devient Jah Mason. Il rencontre rapidement Capleton et rejoint son crew David House, qui compte aussi parmi ses rangs un certain Jah Cure. Ensemble, Jah Mason et Jah Cure poseront l’inoubliable « Run Come Love Me » pour le label Harmony House de Beres Hammond en 1998. Son premier album « Keep Your Joy » fera une sortie mondiale en 2002. Il enregistre la même année pour les allemands de Pow Pow Movement sur le Celebrate Riddim. Cette série dancehall rencontre un énorme succès, et le titre « Hill Vibes » de Jah Mason se fait particulièrement remarqué. La machine est lancée, et elle sera très productive. Le jamaïcain tiendra le rythme d’un voire deux albums par an pendant plusieurs années.
La consécration arrive en 2005, avec « My Princess Gone ». Jah Mason y chante avec les tripes son amour perdu et le monde est conquis. La chanson devient un énorme hit partout dans le monde et lui offre son premier classement dans les charts jamaïcains. Le titre sortira sur l’album « Princess Gone… The Saga Bed » en 2006. Deux de ses opus les plus intéressants suivront : Wheat and Tears en 2006 puis Life is Just a Journey, produit par le français Frenchie de Maximum Sound, en 2007. Des titres comme « Mama Earth » ou l’hymne à la marijuana « Mi Chalwa » retentissent particulièrement et Jah Mason devient l’un des artistes jamaïcains les plus en vogue en Europe. Le deejay se produit plusieurs fois dans la majorité des pays du continent et sur tous les festivals. Il collabore également avec de nombreux producteurs et artistes européens. Côté français, on aura pu l’entendre partager le micro avec Danakil ou Dub Inc.
DROOP LION
Né Andrew Brown dans la Paroisse de St Ann (JA) de l’union entre Inez Aikens et Vivian Brown, Droop Lion a grandi dans un environnement brutal, dans les quartiers populaires de Kingston. Alors qu’il n’avait que 9 mois, sa mère fut victime par balle et succomba. Un acte sauvage qui priva le jeune garçon de l’amour de sa mère.
C’est avant tout dans le but de s’exprimer et d’établir une connexion spirituelle avec l’Univers qu’il se tourna vers la musique. La tête sur les épaules dès son plus jeune âge, il choisit le chemin conscient et sans compromis. Selon l’artiste lui-même : « Ma musique est proche de la terre et culturelle, on y trouve toujours un message. Je la vois comme un médicament pour soigner la société ». Alors qu’il travaillait à son diplôme à l’Université Port Maria Comprehsensive, il ne refusait jamais une occasion de se produire en concert, dans toutes sortes de lieux à commencer par les écoles et événements de la communauté.
C’est en 1998 que Droop commença à enregistrer, sous le nom Droop Dog. Il ne rencontra pas le succès mais ne cessa de sortir des disques positifs et appréciés. C’est sur les conseils d’une programmatrice radio que l’artiste adopta le nom Droop Lion. Elle estima que le lion lui correspondait bien mieux que le chien. Peu de temps après, sa musique connut un écho nouveau, au moment-même où il développait son écriture engagée socialement. Sont alors successivement sortis les singles Mama Soon Come Back (hommage à la mère qu’il n’a pas connu) et le puissant Freeway directement inspiré des événements de Tivoli Gardens de 2010 qui laissera 70 victimes. Le thème de la violence urbaine et sociale – omniprésent dans les médias de masse – revient souvent chez Droop Lion, comme pour faire part de sa vérité. Freeway ne se contente pas d’évoquer l’atrocité et les victimes de TIvoli Gardens, c’est une parabole valable pour tous les crimes insensés commis de par le monde. « Mi see what violence can break down a family, that’s why mi tek the Freeway » atteste Droop Lion. Freeway s’est installé plusieurs mois au sommet des charts en 2012 et la carrière de l’artiste s’accélèra. En 2013 paraît le single Pray for Them, écrit après des inondations durant lesquels Droop Lion vit deux hommes emportés dans le Sandy Gully par un torrent. D’autres chansons s’autorisent des thèmes chargés comme Lockdown contre les violences policières ou Long Way Down, critique acerbe du système politique dominant qui s’enfonce dans l’échec et fait chuter les nations à force de corruption et d’avarice, condamnant les populations les plus pauvres. « Ces chansons évoquent toute le vivre-ensemble en société (livity) et met en avant les mouvements sociaux qui ont montré qu’on ne peut pas contrôler le cerveau des gens. Je veux que ma musique soit réelle et je me dois de chanter sur les vrais problèmes de notre société ».
Portes : 20h | Entrée côté Rhône
L’accès au concert se fait à partir de 16 ans. Les personnes de moins de 16 ans doivent être accompagnées par un·e représentant légal·e.